Ma première course pour la Véganie, avec Wakey!

C’était aujourd’hui, dimanche 7 janvier 2018, que se tenait la 19ème édition de la Prom’Classic à Nice!

La première fois que j’avais participé à cette course, c’était l’année dernière. Le parcours était exceptionnellement atypique, se tenant sur la voie rapide de Nice (un endroit où on ne pose pas un pied d’habitude).

Je me suis réinscrite cette année, le parcours se tenant sur la Promenade des Anglais, et une semaine avant, Méganne, la gérante de la boutique de cosmétiques vegan Wakey Cosmétiques à Nice, a lancé l’idée de faire une équipe de vegans! Avec un joli t-shirt en prime, avec un joli flocage comportant le message:

Je cours pour la véganie avec Wakey!

26692778_10215156223924183_1971843154_o

Et donc ce matin, le jour-J, on se donne rendez-vous au bar à jus the healer pour former la team!
J’ai pu découvrir cet endroit, super bien placé rue Jean Jaurès à Nice, juste en face de la Coulée Verte à côté du tram! Fred, le gérant, a développé un concept nouveau autour des jus, de la récupération et de la nutrition sportive! Autant dire THE combo parfait avant une course! On a pu goûter un verre à base de lait de coco, poudre de fruits rouges, sel et spiruline. De quoi nous booster avant l’effort!
Puis, de la boutique, on rejoint l’entrée des sas de départs au petit trot.

Quelques minutes nous arrivons à notre sas, mais il reste encore un bon quart d’heure d’attente avant le départ. Avec la team Wakey, on a décidé de courir en t-shirt, alors en attendant notre tour de commencer on sautille sur place, parce que le vent et les nuages sont de la partie! Enfin, on ne s’est pas trop plaint non plus, il ne faisait pas vraiment si froid.

26695883_10215156223484172_1048381425_o

Et ça y est, c’est parti!!
On s’élance, Méganne, Jo et moi sur une foulée sympathique avec un 1er kilomètre en 6:31. Le vent est derrière nous et nous pousse, c’est pas trop désagréable mis à part de grosses bourrasques dans les premiers 300m qui nous ont étonnées!
Le 2ème kilomètre se fait en 6:24. On court toutes les 3 et d’un coup, on entend derrière nous « Aaaah des véganes! C’est des véganes! ». On se retourne, et on voit derrière nous un groupe d’une dizaine de gars qui nous montrent ce qu’ils ont écrit derrière leur t-shirt: « Quand j’ai faim, je mange du mouton ». Ah-ah, j’ai presque faillit m’étouffer de rire… Ils en ont profiter pour nous glisser un petit « Mais manger du mouton c’est vegan parce qu’il mange de l’herbe », on a acquiescé en souriant poliment mais en bouillant intérieurement. C’est pas comme si on nous avait pas fait la blague 1000 fois avant, c’est fou comme les gens peuvent se croire drôle alors qu’ils sont juste lourds! Mais bon, passons, ce qui compte c’est la bonne ambiance de la course, alors on continue (et puis pas la force de se lancer dans un débat!).

Le 3ème kilomètre se fait en 6:12 et le 4ème 6:13.
Là, ça commence à devenir un peu difficile pour moi, et je laisse Méganne et Jo prendre de l’avance. Je ralentis un peu pour récupérer, puis je réaccélère, je ralentis…

Demi-tour au 5ème kilomètre, je ne m’arrête pas au ravitaillement et retrouve les filles pour quelques centaines de mètres avant qu’elles ne repartent devant.
Ce coup-ci, le vent n’est pas de notre côté! Il est même face à nous en fait, rendant la foulée difficile et demandant plus d’effort pour garder l’allure. Mais on lâche rien et on continue.
Le 5ème kilomètre se fera en 6:33 et le 6ème en 6:37.

26695801_10215156222404145_793084949_o

Puis au 7ème kilomètre, Méganne et Jo me rejoignent pour m’encourager! Ça m’a beaucoup touchée, j’étais dans le mal au niveau respi à ce moment là alors ça m’a donné un bon coup de fouet! Et jusqu’à la fin elles ne m’ont pas lâchées, vous êtes au top les filles 😉 ❤
On retrouve le groupe des moutons, qui nous demande où on trouve nos protéines. Un grand classique du viandard de base, on est au-dessus de ça :p
Le 7ème kilomètre s’est fait en 6:49, le 8ème en 6:48, le 9ème en 7:06.

Vient le moment de la fin, du dernier kilomètre!!
On retrouve un gars du groupe des moutons, et on se fixe comme objectif de le dépasser coûte que coûte! Les jambes se déroulent toutes seules, la foulée s’accèlère… À un moment je veux lâcher, mais les filles sont là avec moi et me poussent un peu plus dans mes retranchements, et… C’est l’arrivée!!
Ce dernier kilomètre aura été fait en 6:01, et à l’arrivée, mon résultat est de…

1 heure 05 !

26696641_10215156307326268_363078370_n.jpg

Je suis super contente d’avoir terminé et d’avoir autant été boostée par la team, qui m’a vraiment poussé à dépasser mes limites!
Je suis contente aussi de ne pas avoir eu un résultat plus mauvais, je le craignais vraiment avec le très peu d’entrainement que j’avais alors et le vent!

Puis vient l’heure de la récup, et on retourne au bar the healer pour un super smoothie banane-cacao cru-poudre de protéine de graine de citrouille-lait d’amande- sirop d’érable! Un mélange ultra-gourmand et réconfortant après tout cet effort! J’en profite aussi pour recharger les batteries avec une méga-giga-délicieuse barre Rawbite à la noix de cajou (parce que j’ai trooop la dalle!).
Petites photos de groupes, discussion, et c’est déjà l’heure de repartir chez soi (avec une délicieuse salade à emporter offerte par Fred!).

Il est maintenant l’heure de se reposer et de s’étirer…

Encore un énorme merci à Méganne pour avoir fait en sorte de créer une team Wakey (une boutique géniale au passage, foncez-y de toute urgence!!), merci de m’avoir autant boosté avec Jo, sans vous je sais pas quel temps j’aurais fait, mais je ne me serai pas autant dépassée, ça c’est sûr! Et merci aussi à Fred de the healer pour ces belles découvertes culinaires, ton bar est génial ainsi que ton concept! Je recommande vivement!
Merci aussi à Caro pour avoir trottiné avec nous pendant l’échauffement et pour nous avoir attendu afin de prendre plein de photos!! 😀

C’était donc la première course de l’année 2018. Pour l’instant, la prochaine est prévue en mars, c’est le Trail des Merveilles à Breil-sur-Roya! J’ai déjà trop hâte, mais qui sait, il y aura peut être d’autres courses avant? 😉

Retrouvez moi sur YouTube

Retrouvez moi sur Instagram

Retrouvez moi sur Facebook

Copyright © 2018 gateaumignon | Tous droits réservés |

 

Courir avec une frontale – Mon expérience

Coucou vous!
Voilà longtemps que je n’ai pas publié d’articles (et je suis tellement pressée de le dire que j’en oublie de vous souhaiter une bonne année 2018!). Les premières compétitions de l’année approchant bientôt, avec tout d’abord la Prom’Classic ce dimanche 7 janvier, il est temps de reprendre les choses sérieuses niveau entrainement de course à pied! (Bon, on va dire que la Prom’Classic elle compte pour du beurre cette année…)

Depuis Septembre cette année, j’ai eu une belle baisse de motivation qui s’explique par plusieurs choses:

1- Mon début de boulot en tant que kiné, un métier bien fatiguant où tu poses tes fesses seulement 20 minutes pour manger à midi
2- L’arrivée de la nuit tôt à cause du raccourcissement des jours
3- Ma flemme légendaire

Le fait est que, du coup, quand j’arrive à me motiver, c’est toujours à une heure où il fait nuit! Soit le matin, soit le soir.
Et pour couronner le tout, j’habite dans un quartier mal éclairé et je vais courir sur une portion de bord de mer pas franchement illuminée non plus… C’était donc pas très rassurée que j’allais parfois courir, mais ça, c’était avant…

LA FRONTALE!

Cette fameuse lampe, qui dans notre imaginaire collectif nous fait penser à ces coureurs de l’extrêmes lors des ultra-trails (ou pour des courses nocturnes, comme celle des Allumés de la pleine lune dans ma région). Alors pourquoi moi, petite coureuse occasionnelle, en aurait besoin?

Déjà, ça permet de mieux voir la nuit. Pour des passages peu éclairés, c’est top: ça permet de pas se prendre le pied dans du goudron surélevé par une racine d’arbre, ou de marcher dans ce caca de chien tout frais posé que t’aurais pas vu sinon dans le noir. Parce que le truc génial, c’est que la frontale tu peux l’incliner vers le sol, pour éclairer plus ou moins près de toi! Et elle possède 3 modes de lumière: lumière standard, lumière plus fort, et clignotement. Et pour couronner le tout, elle ne craint pas l’eau.

Mais ça permet aussi d’être mieux vu, notamment des véhicules, que ce soit lorsque vous courrez sur la route mais aussi quand vous traversez! Croyez moi, frontale + vêtements réfléchissants ça peut vraiment vous sécuriser un max lors de vos sorties nocturnes ou hivernales.

Oui mais alors, y’a pas un bémol là?
Et bien si, figurez vous. C’est que c’est pas très agréable à avoir sur la tête ce truc là! Pour ma première sortie avec, j’y pensais sans arrêt avec le stress que la lampe se barre parce que l’élastique glissait sur mes cheveux. Pas de quoi courir serein donc!
Après, il faut aussi dire que j’ai acheté ma frontale à Leclerc, à l’espace piles/lampes torches/mécanique, et qu’elle n’est donc peut être pas vraiment adaptée à la pratique de la course à pied. D’ailleurs, celle que j’ai pris est une LED avec piles, mais j’ai vu sur le site de Décathlon qu’il en existe des rechargeables par USB.

Vous l’aurez compris, la frontale est pour moi une super découverte, et je pense que j’investirai sûrement sous peu dans une gamme plus technique!
N’hésitez pas à me dire si vous en utilisez une, et qu’elle est votre marque chouchou et vos habitudes avec!

Mes vacances dans les Hautes Pyrénées (65) [France]

Coucou tout le monde! Aujourd’hui je reviens pour vous parler vacances et voyage, et peut être vous donner quelques idées, qui sait! 😉
La semaine dernière, j’ai fait un tour dans le Sud-Ouest, du côté de Tarbes. Je vais vous raconter ce que j’y ai visité pour vous en donner un aperçu! 😀

Le Jardin Massey – Tarbes

IMG_7025.JPGPhoto: ©gateaumignon

J’ai aimé: Ce jardin gratuit ouvert au public est un lieu agréable de détente et de repos. J’y ai été un dimanche par jour de grand soleil, et quel régal! Des fleurs toutes différentes les unes des autres, des arbres remarquables, des paons et canard en liberté… Un endroit appelé Orangerie rassemble sous une serre différentes espèces de cactus et de plantes grasses, et le musée est à visiter. Pour les enfants, un petit train parcours le parc.
Je n’ai pas aimé: Une chèvre et des poules sont dans un enclos minuscule. Une calèche tirée par deux chevaux balade les visiteurs. Je suis contre ce genre d’activité 😦
(Site web)

IMG_7148.JPGPhoto: ©gateaumignon

Aquensis – Bagnère-de-Bigorre

espace_detente2

Photo: ©Aquensis

J’ai aimé: J’adore cet endroit, un de mes lieux chouchous de la région! Quoi de plus relaxant que des bains chauds à remous, hammam et jacuzzi? Et pour le coup, la diversité des bains proposés permet de ne pas s’ennuyer! D’ailleurs je vous avez déjà fait un article sur ce lieu l’année dernière ❤
Je n’ai pas aimé: l’eau du toit de verre pas très propre cette fois-ci (mais il avait plu avant)
(Site Web)

Château de Lourdes – Lourdes

IMG_7150.JPGPhoto: ©gateaumignon

J’ai aimé: Un lieu remarquablement entretenu, empreint de l’histoire de la terre sur laquelle il repose. On trouve dans ce musée des informations sur la façon de vivre des gens de la région de tout temps, de leurs outils, de leurs costumes, de leur art. Vraiment fascinant! Avec une vue à couper le souffle sur la ville et le sanctuaire. Je vous conseille de prendre l’ascenseur pour monter au musée, puis de redescendre par les marches une fois votre visite terminée. Attention, s’il est difficile pour vous de monter des escaliers, ne vous aventurez pas dans la tour! Elle fait plusieurs étages avec pour y accéder un escalier étroit en colimaçon. Pas à la portée de tous donc 😉
Je n’ai pas aimé: Rien!
(Site Web)

Si vous vous rendez à Lourdes et que vous chercher une option végétalienne pour vous restaurez, je vous conseille sans hésitation le restaurant italien Da Marco! Nous y sommes allés pour son excellent classement sur TripAdvisor et n’avons pas été déçus. J’ai pu y manger une pizza végétalisée et un carpaccio d’ananas, tous les deux à tomber!

IMG_7111.JPG

Photo: ©gateaumignon

Sanctuaire de Lourdes – Lourdes

IMG_7107.JPG

Photo: ©gateaumignon

J’ai aimé: Un lieu religieux très connu en France pour sa célèbre eau miraculeuse. J’ai aimé l’architecture et l’ambiance de foi qui s’en dégage, même si je ne suis pas croyante.
Je n’ai pas aimé: Le monde! Énormément de groupes de scouts, alors soyez patients 😉 Et j’ai trouvé vraiment too much les magasins de souvenirs de la ville!
(Site Web)

IMG_7149.JPG

Photo: ©gateaumignon

Le Pic du Jer – Lourdes

photo4.jpg

Photo: ©Pic du Jer

J’aime: Un funiculaire vous emmène à 1000m d’altitude sur ce pic qui surplombe Lourdes, puis un sentier de promenade laissera place à une vue sur toute la région!
Je n’aime pas: Prévoir que le funiculaire part toutes les demi-heures (mais ça passe vite)

Le Pic du Midi – La Mongie

pic-du-midi.jpg

Photo: ©TripAdvisor

J’aime: Incontournable! Une montée en téléphérique pour arriver au plus haut sommet des Pyrénées. Et quelle chance, lorsqu’il fait un peu gris, d’y monter et de surplomber une mer de nuages alors qu’il fait beau temps au sommet! Si vous y montez, prévoyez casquettes, pull et crème solaire: ça brûle fort à presque 3000m d’altitude!
Je n’aime pas: Le prix qui fait mal!

Les Grottes de Bétharram – Saint-Pé-de-Bigorre

IMG_7106.JPG

Photo: ©gateaumignon

J’ai aimé: Le lieu en lui même est magique, et les explications du guide ne gâchent rien! La visite se compose d’une partie à pied, d’une descente d’un peu plus de 200 marches, d’un passage en bateau puis en train. La visite de la grotte en elle même traverse deux départements!
Je n’ai pas aimé: La visite guidée force à marcher vite et ne laisse pas le temps d’observer tout les détails de la grotte. Certaines installations font un peu vieillottes pour le prix auquel on paye l’entrée.
(Site Web)

Voilà, c’est tout pour cette visite expresse des Hautes-Pyrénées! J’espère vous avoir donné l’envie d’y faire un tour un de ces jours, mais peut être que vous avez déjà visité un ou plusieurs de ces lieux? 😀

Vers un mode de vie décomplexé?

De plus en plus, je vois sur les réseaux sociaux des réactions aux vegans « intolérants ». Ceux qui vous disent que vous mangez « des bouts de cadavre », que « c’est pas si dur si on s’en donne les moyens », qu’il faut « arrêter de pleurnicher sur son sort, parce que ce sont les animaux qui souffrent », que vous êtes « hypocrite, oppresseur, spéciste ».
Que « vous n’en faites jamais assez ».

Ce serait mentir que de dire que je suis en désaccord avec ces propos. Le véganisme est avant tout un mouvement politique de libération des animaux, et il est normal que des propos militants choquent, car ils ont pour but de réveiller les consciences. Je suis révoltée par le sort des animaux dans le monde, et par l’indifférence collective à leur propos. Je ne peux pas être d’accord avec l’idée que réduire sa consommation de produits animaux est suffisante.

Néanmoins, je peux comprendre que l’idée de supprimer des aliments de son alimentation fasse peur et dérange. Je n’ai pas été vegan toute ma vie, et comme je vous l’ai déjà dis j’étais très critique envers ce mode de vie il y a quelques années avant de passer le cap.

Je peux comprendre la peur de se faire juger parce qu’on n’est pas parfait si on rentre dans le mouvement vegan, et que toutes nos actions ne sont pas cohérentes. Moi-même, je tends vers un mode de vie vegan parce que j’aime cette philosophie, sans pourtant y adhérer totalement au plan matériel. Si je suis stricte concernant la nourriture, je porte toujours mes anciennes chaussures en cuir, j’achète parfois des produits avec de l’huile de palme, je réduis l’achat de produits non-cruelty free en maquillage, je réfléchis à faire de même pour les produits d’entretiens et ménagers… D’un autre côté, mon téléphone, mon ordinateurs, ma console de jeux sont issus de l’exploitation d’êtres humains. De même pour la quantité de vêtements que j’ai acheté en fast-fashion. Je ne suis pas et ne serais peut-être jamais pas 100% vegan, mais qu’importe? J’essaie d’être la meilleure version de moi-même dans le monde dans lequel je vis à l’instant présent et de faire du mieux que je le peux le bien autour de moi.
Je crois que vouloir être trop parfait rend malheureux, et qu’il faut s’en libérer.

Voilà pourquoi je préfère prôner la bienveillance, et pourquoi je choisis le soft power pour parler du veganisme. D’autres arriveront bien mieux que moi à expliquer la dimension éthique liée au veganisme. Je pense qu’il ne faut peut être pas juger les gens qui limitent leur consommation de produits animaux mais qui en consomment toujours. Chaque petite pierre est importante. Sachez que, quoi que vous fassiez, quelqu’un sera toujours là pour vous critiquer. Prenez donc les décisions avec lesquelles vous serez le plus en paix avec vous-même. Sachez que vous avez du pouvoir, que ce soit par vos paroles, par vos actions, par ce que vous achetez. Prenez conscience de ce pouvoir, pour vous en servir du mieux possible.

Soyez la meilleure version de vous-même, celle qui vous rend fière de vivre et d’exister.

« Il ne faut pas blâmer les gens pour ce qu’ils ne font pas, mais les féliciter pour ce qu’ils font déjà », et je rajouterai « et les encourager pour ce qu’ils feront demain ».

Retrouvez moi sur YouTube

Retrouvez moi sur Instagram

Retrouvez moi sur Facebook

Copyright © 2017 gateaumignon | Tous droits réservés |

Listes des documentaires/livres/sites

Lorsqu’on débute dans le veganisme, on est un peu perdu et on a du mal à s’y retrouver. C’est pourquoi j’ai voulu essayer de créer une liste qui serait utile aux nouveaux vegans ou tout simplement aux gens intéressés par ce mode de vie!
Cette liste n’est pas un classement et n’est pas exhaustive, j’ai besoin de vous pour la compléter 😉

Documentaires à voir:

Si vous souhaitez être classé dans une autre catégorie que celle dans laquelle je vous ai mise, dite le moi et je change ça d’un clic!

Comment en arrive-t-on à devenir vegan?

Bon, je vous l’accorde. J’avoue avoir peut être tourné l’intitulé de l’article pour qu’il sonne un peu tragique. Car c’est ce qu’on s’imagine quand on pense au veganisme, pas vrai?
Alors reprenons tout depuis le début!

Les origines du mal

Je le confesse, j’ai toujours été une viandarde. Du steak tartare à la fondu bourguignone, en passant par la côte à l’os et autres magrets et saucisses de canard. Sans oublier le foie gras!
J’aimais moins le poisson en revanche, mis à part le saumon et les noix de St-Jacques.
Alors que j’étais en début de lycée, ma mère a arrêté la viande quelques mois. Je me rappelle la scène que je lui avais tiré alors, protestant qu’il me fallait mon jambon pour vivre, et que je ne mangerai jamais de ces trucs sans viande! (La simple vue de protéines de soja texturées me révulsait, oui, à ce point.)

Une idée qui germe

Tout commence lors de ma première année de médecine. Sur instagram, je découvre le compte de Rancho Relaxo, sanctuaire pour animaux sauvés de l’abattoir ou de l’exploitation par les hommes. Chevaux, cochons, chats, chèvres et autres dindons se côtoient dans ce ranch des États-Unis. Puis je découvre les actions du groupe Toronto Pig Save, formés de militants canadiens qui donnent à boire, dans l’illégalité la plus totale, aux cochons avant qu’ils ne soient conduit dans l’abattoir.
Et là, le déclic envers la souffrance animale se fait: je deviendrai végétarienne, un jour ou l’autre. Mais pas de suite, car je dois m’occuper de mes études. J’attendrai l’été pour essayer une transition.

Un coming-out difficile

Nous voilà l’été arrivé, mon concours de médecine en poche, direction les études de kiné.
Je commence à refuser la viande à certains repas, à la manger à autres… Mes proches ne comprennent pas, et pour cause: j’étais une viandarde, vous vous souvenez?
Je n’arrivais pas à leur dire, de peur d’être jugée, de ne plus pouvoir revenir en arrière, et peur surtout de mal faire: vont-ils croire que j’essaie de me mettre en danger? Cette ambivalence me porte préjudice, je le sais, et je craque: je veux devenir végétarienne. Mon entourage avale difficilement le morceau.

Le végétarisme commence… et tout ce qui va avec

Ça y est, en deux mois ma transition est complète et je deviens végétarienne! Plus de viande ni de poissons/fruits de mers, je me rattrape sur les oeufs et le fromage pour les protéines. Je ne vais pas dans les magasins bio, le nom en lui même et le lieu me font un peu peur. Je mande des steaks de soja et des galettes de céréales achetées en grande surface. Je me remets à la course à pied et commence même à faire de la musculation.
Bien sûr, beaucoup de questions fusent: « Manger de la viande c’est naturel! Mais alors qu’est-ce que tu manges? Et les protéines? Tu vas être carencée! Ah, moi je pourrais pas… Tu penses que tu vas devenir végétalienne? » Quelle question! Végétalienne, moi? Je réponds en rigolant que j’aime beaucoup trop le fromage et les oeufs, et je rajoute un petit rire convenu pour adhérer à la pensée de mon interlocuteur. Végétalien, c’est trop extrême. Mais pour le reste des questions, je n’ai que bien trop peu de réponses. Il est temps que je me renseigne, pour trouver des arguments en faveur des animaux.
Et j’ai trouvé bien plus que ce que je n’avais espéré.

Le temps de l’information

Je cherche sur internet. « Raisons de devenir végétarien ». D’article en article, je tombe sur le célèbre dans le milieu végé: le Discours le plus important de votre vie, de Gary Yourofsky (depuis, j’ai pris du recul par rapport au gugusse). Et là, c’est la claque. Le végétarisme, revient quasiment au même que l’omnivorisme. Ma deuxième grosse prise de conscience est en marche.
Alors je cherche, je creuse, toujours plus profond. Des explications, d’autres vidéos, des recettes. Avec ce que je sais, je ne peux plus rester végétarienne. Et je ne vais pas seulement devenir végétalienne: après un an de végétarisme, je vais devenir vegan.

Un deuxième coming out aux forceps

Je me mets à refuser les plats contenant lait, oeuf et miel. Je lis toutes les étiquettes. Et même si je remplace par d’autres produits, que je fais de bonnes recettes, mon entourage craque. Trop, c’est trop.
Ça a été une période très difficile pour moi. Il faut savoir que durant l’année qui a précédé, et encore plus dans les mois qui viennent avec ce que j’ai appris, j’ai eut beaucoup de mal à communiquer avec mon entourage. Le fait de leur dire ce que je savais, ce que j’avais vu, les a braqué comme pas possible. Et je me sentais malheureuse et incomprise.
Cherchant de pauvres âmes damnées comme moi, je m’inscris sur un forum végé, sans succès. Puis je découvre la communauté végé sur instagram. Elle est là, la bouffée d’air frais qui me manquait tant!

I’m vegan baby!

Je communique beaucoup avec la communauté végé d’instagram, et je m’y fais même des copines que je rencontre en vrai 🙂 Comme quoi, la magie des réseaux sociaux existe!
Je trouve plein de recettes toutes meilleures les unes que les autres, je me fais offrir des livres de cuisine, je vais en magasin bio acheter des produits insolites qui me deviennent familier: seitan, tofu, purée d’amande… Mes papilles pétillent!
Je cuisine beaucoup pour mes proches, ils voient que je n’ai pas perdu ma gourmandise, bien au contraire. Je fais des analyses de sang, ils sont rassurés de me voir en aussi bonne santé. Et enfin – il était temps! – je découvre la B12 et je me complémente.

Et maintenant?

Après deux ans et demi de végéta*isme, je me sens plus forte que jamais. Je suis des études difficiles, je fais du sport, je cuisine, je sors au resto. Partout je m’adapte. Je ne brusque pas, j’écoute, je guide. Si je sens dans une conversation que quelqu’un se montre réticent, je laisse couler. Et d’ailleurs je n’engage jamais la conversation sur mon mode alimentaire, mais ce n’est pas pour ça que je laisse indifférent, bien au contraire.
Il n’y a jamais eut autant de produits végétaux qui ressemblent aux produits carnés autant en visuel qu’en gustatif, et c’est tout de suite plus facile de ne pas passer pour un barge quand on montre toutes les possibilités qu’offre l’alimentation végétale.
Et puis il y a tellement d’alternatives en cosmétiques, en habillement, en ménager… La révolution verte est en marche!

Et vous, vous voulez changer vos habitudes alimentaires?

Prenez votre temps. Renseignez vous (retrouvez ici ma liste de livres/documentaires/sites/blog). Faites preuve de compassion.
Commencer par juste réduire la viande à 2 ou 3 fois par semaine, c’est très bien!
Souvenez-vous: un petit pas pour l’Homme, un grand pas pour le monde entier!

Sinon je pose là la photo d’un de mes derniers hamburgers…

16779983_10212019335983945_490117703_n

Retrouvez moi sur YouTube

Retrouvez moi sur Instagram

Retrouvez moi sur Facebook

Copyright © 2017 gateaumignon | Tous droits réservés |

 

Gaufre protéinée (4 ingrédients seulement!)

Coucouuu! Ça faisait un bail que je n’avais pas mis de recette ici 🙂

Voilà maintenant une semaine que je me suis mise aux protéines en poudre de chez Women’s Best. Je vous dirai pourquoi dans un prochain article!
Mais du coup, pour ne pas me lasser du sempiternelle yaourt soja (ou lait d’avoine)/flocons d’avoine/protéines, j’ai décidé d’utiliser ces ingrédients et d’en faire une gaufre! 😀

Capture d’écran 2016-08-14 à 21.16.12

Ingrédients pour une gaufre:

  • 75g de flocons d’avoine
  • 20g de protéines en poudre
  • 80g de compote de pomme
  • 35g de lait d’avoine

Recette:
(Vidéo Youtube)

Mixer les flocons et la poudre de protéines jusqu’à obtenir une farine homogène. Puis ajoutez la compote et le lait, et mixez à nouveau.
Versez la pâte dans le gaufrier. Personnellement je n’utilise pas d’huile, mais je fais attention en ouvrant pour ne pas que les deux bords de la gaufre ne se décolle (ce qui arrive fréquemment tout de même…) Ayant mis mon gaufrier au thermostat le plus bas, j’ai fait cuire environ 5 minutes.

Et voilà, c’est prêt!
Je me régale avec cette recette très souvent 😀 Mais je vous préviens, c’est bourratif et ça tient au corps!
N’hésitez pas à me notifier sur instagram si vous reproduisez cette recette, ça me ferait plaisir de voir ça! 😀

 

 

Carrot Cake de Lloyd Lang revisité

Ce soir, il m’a prit l’envie de faire le carrot cake de la jolie Lloyd Lang (en plus c’est la fête des pères donc j’ai une bonne excuse!). C’est le 1er carrot cake que je réalise, et j’ai choisi de faire sa recette car dans sa vidéo, elle nous promet que c’est un des meilleurs qu’elle ait mangé. Mais malheureusement, je n’avais pas l’ananas de la recette, ni assez de carottes… Alors j’ai fait quelques petits ajustements que voici:

Ingrédients :
Cake:
– 200g de farine
– 2 cuillères à café de levure chimique
– 2 cuillères à café de bicarbonate de soude
– 2 cuillères à café de cannelle

– 150g de cassonade
– 2 bananes bien mûres écrasées
– 160g de carottes râpées
– 4 cuillères à soupe d’huile
– 70g de noix de coco râpée

Glaçage:
– 40g de sucre glace (voir 10g de plus selon la consistance)
– Extrait de vanille selon votre goût
– 1 filet de lait d’avoine
– 10g de beurre végétal
– pralin pour la décoration

Vous pouvez voir le déroulement de la recette ici sur sa chaîne YouTube.

Effectivement, ce cake était une tuerie! Moi qui est une grande fan de cannelle et de banana bread, j’étais servie! Je vais refaire cette recette très souvent je pense. J’ai trouvé le gâteau presque un peu trop sucré même en ayant enlevé 50g de sucre, je pense que vous pouvez seulement mettre 125g voire 100g sans soucis.
Vu que je n’avais pas de noix de pécan, j’ai décidé de mettre du pralin sur le glaçage pour donner un effet croquant.

Merci Lloyd Lang pour cette superbe recette ♡

Lookbook – Les bottines éthiques By BLANCH

Il y a maintenant un bon mois de ça, j’avais participé au concours sur instagram de la marque de chaussures vegan By BLANCH, et j’avais gagné! Cela faisait quelques temps déjà que je connaissais la marque, et j’étais très excitée à l’idée de recevoir ma première paire de chaussures en cuir vegan: le modèle Daydream, en noir.

Capture d’écran 2016-05-29 à 09.54.17.png

À peine déballé, on voit tout de suite que la matière est de qualité, et que le produit est magnifique. On pourrait vraiment s’y méprendre et croire qu’il s’agit de cuir! Il n’y a qu’une couture à l’intérieur de la chaussure: celle de la fermeture éclaire, qui se trouve sur la face médiale. Le bout de la bottine est arrondi.

Ces chaussures m’ont tout de suite convaincu par leur aspect esthétique, mais aussi par le confort qu’elles apportent, surtout pour moi qui fait un bon 41 et pas un petit 36! Seul défaut selon moi, la partie avant qui remonte sur la jambe gêne à la descente d’escaliers.

Voici la description d’après le site:

· Le talon mesure environ 8,7 cm

· Fait à partir d’autres matériaux que le cuir: 40% polyuréthanne, 38% Polyamide, 15% polyester, 7% coton

· Respectueuse des animaux et de l’environnement

· Respirable

· Fabriqué en Espagne

Petit détail en plus: la marque est approuvée par la Peta 🙂

Pour mieux vous présenter ces magnifiques chaussures, j’ai voulu m’essayer à un petit lookbook avec 3 tenues.

[CASUAL]

2016-05-29 09.13.46.jpg

Pull: Pull&Bear
Salopette: Jenifer
Chaussures: By BLANCH

[CLASSIC]

2016-05-29 09.22.28.jpg

Robe: Zara
Chaussures: By BLANCH

[DECONTRACT]

2016-05-29 09.28.50.jpg

Combishort: Pull&Bear
Chaussures: By BLANCH

Vous pouvez retrouver le modèle que je porte sur le site de By BLANCH.
Si vous voulez découvrir Mireia, l’adorable fondatrice de la marque, je vous invite à regarder sa vidéo avec Magalie CherryPepper ici ♥♥♥

J’espère que cet article vous a plu, c’est nouveau pour moi de faire ça alors ça ne fait sûrement pas très pro 🙂 Merci d’avoir lu ♥

Un éternel Treblinka

Très bon article, ça me donne envie de me procurer le livre.

Peuvent-ils souffrir ?

L’an dernier, j’ai demandé comme cadeau de Noël un livre.
Un livre dont j’avais entendu beaucoup de bien et qui m’intéressait beaucoup puisque j’étais en pleine réflexion/découverte de la réalité concernant notre rapport aux animaux.

Ce livre s’intitule Un éternel Treblinka (Eternal Treblinka – j’ai lu la version originale en anglais), écrit par Charles Patterson.

Eternal Treblinka: the book

Le titre de ce livre fait référence à une phrase écrite par l’auteur juif Isaac Bashevis Singer dans un de ses ouvrages (The Letter Writer). L’un de ses personnages s’étant attaché à une souris, il finit par prononcer les mots suivants : «Pour ces créatures, tous les humains sont des nazis ; pour les animaux, la vie est un éternel Treblinka. »

Le ton est donné. Il sera question de notre rapport aux autres animaux, des mécanismes générant et justifiant la violence. C.Patterson ose lever un tabou en faisant des parallèles entre la violence…

Voir l’article original 833 mots de plus